Michel Pastoureau est un historien médiéviste, spécialiste de la symbolique des couleurs, des emblèmes et de l’héraldique. En 2013, il a participé dans le cadre de l’émission radio Hors-champs de Laure Adler sur France Culture à cinq chroniques sur les couleurs dont le noir que vous pouvez retrouver ici sur noir•vision.
Quand le journaliste Larry Brand est envoyé en Europe pour documenter la culture de la sexualité suédoise, ses recherches l’amènent à rencontrer Mona Mace, une chanteuse de boîte de nuit toxicomane.
Oui, oh, je sais, cela n’a pas grand chose à voir ; mais récemment, en lisant cet épais livre de Greil Marcus commencé il y a plus d’un an, je suis tombé sur cette photo troublante d’Isidore Isou. À côté, Marcus nous dit, à propos du créateur du lettrisme : “Ce n’était pas tout. Isou était sexy – sexy d’une manière androgyne…”. “J’ai bien choisi”, me suis-je alors affirmé à mon tour. Oui, c’était le signe que j’attendais pour valider mon désir de parler ici des Garçons Sauvages, de Bertand Mandico. C’est que ce film étonnant, sorti l’an passé (en 2018), conte les aventures de cinq garçons, sauvages, oui, mais aussi de bonne famille, particulièrement turbulents, et cultivant, oui encore, un look disons ambigu entretenant effectivement un doute quant à leur appartenance sexuelle…
Même si vous n’êtes pas musicien, vous savez sûrement que les guitares modernes se regroupent dans deux familles : les guitares classiques ou espagnoles, munie de cordes en nylon et les guitares folk et les électriques, au manche plus étroit et dotées de cordes métalliques. Si on trouve parmi les guitares folk une multitude de formes et de finitions, du bois vernis aux laques et décorations les plus extravagantes, nul luthier européen n’aurait d’autre idée que de sublimer l’aspect naturel du bois.